Rostand possèderait « des qualités indéniables de verve gaie, de grâce déjà apprêtée, de banalité heureuse », mais présenterait « un grave défaut aussi, le manque de conscience ». […] Et la symphonie court ainsi dans chaque tableau sous l’action, avec une modestie dont la qualité rare, complexe et riche, n’est perceptible qu’à un auditeur attentif, encore qu’elle charme les autres : qualité essentiellement dramatique, de s’adresser à tous et à certains. […] A la musique, aux décors, aux ensembles, on découvrit du moins une qualité commune, l’effacement. […] le poète aura suffisamment prouvé la qualité de son intention première ; il ne veut plus de sacrifice ! […] Mais le lyrisme de Hugo était par certains côtés surtout oratoire, et c’est une qualité, un défaut aussi de l’alexandrin de faciliter l’éloquence.