Sa qualité dominante doit être la piété, et l’épithète que le poète lui applique le plus souvent est aussi celle qui lui convient le mieux. […] Ce qui faisait la différence de ces deux noms, ce n’était pas le plus ou le moins de qualités morales qui se trouvaient dans le souverain ; on n’appelait pas roi un bon prince et tyran un mauvais ; c’était principalement la religion qui les distinguait l’un de l’autre. […] Les anciennes cités punissaient la plupart des fautes commises contre elles en enlevant au coupable sa qualité de citoyen.