Émile Blémont Fils d’un siècle énervé qui de mélancolie Pleurait, comme un automne où meurt le son du cor, Il fit hardiment boire à la France pâlie Un grand coup de vin pur dans une coupe d’or. […] Homère, Il errait, poursuivant, fidèle à tous ses dieux, Sa beauté, — strophe ardente ou marbre radieux, — Où coulât le sang pur de la Gaule, sa mère ! […] Ils ont dit : Ces vers sont trop purs. […] Sully Prudhomme Maître, qui, du grand art levant le pur flambeau, Pour consoler la chair besoigneuse et fragile, Rendis sa gloire antique à cette exquise argile, Ton corps va donc subir l’outrage du tombeau ! […] Tu fus l’amant de la pure beauté !