Leur influence est d’ailleurs nulle sur le public. […] Il y a longtemps que le public vous a jaugés et jugés. […] De Régnier, Van Lerberghe et Jarry, pour ne citer que ceux-là, furent victimes de l’hostilité du public de l’Œuvre, sans que pour cela ils songeassent à prêter les plus noires intentions à leurs adversaires littéraires ? […] Et, en même temps qu’ils mûrissent et parachèvent leurs œuvres, ils se mêlent à la vie publique, l’animent de leur sage activité, l’embellissent de leurs enthousiasmes. […] Désormais les représentants de la pensée française sauront qu’ils ont le droit, je dirai plus, le devoir d’intervenir dans la vie publique du pays.