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354. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « M. Fiévée. Correspondance et relations avec Bonaparte. (3 vol. in-8º. — 1837.) » pp. 217-237

On l’a laissé mourir, il y a une douzaine d’années, en mai 1839, sans lui accorder assez d’attention : il avait, deux ans auparavant, en 1837, réglé en quelque sorte ses comptes avec le public en faisant imprimer les lettres et notes adressées par lui, dans le cours de onze années, à Bonaparte premier consul et empereur ; il y a joint une Introduction qui est un des meilleurs et des plus piquants morceaux d’histoire contemporaine. […] Il fut orateur de club ce jour-là, et il triompha d’un léger défaut de prononciation qui n’était pas désagréable en causant, mais qui ne le désignait pas nécessairement pour la parole publique. […] Le public, après s’en être vivement épris, n’attendait qu’une occasion pour les rejeter. […] Pour couper court aux insinuations secrètes, il se hâta de lui donner des gages publics d’adhésion. […] Veut-on que j’en cite quelques-uns au hasard : « Faire du pouvoir » (6 janvier 1831). — « Le système politique qui règne aujourd’hui est tout à fait dans le genre classique, etc. » (12 janvier 1831). — « Commerce, crédit public, amortissement » (14 janvier). — « L’opposition doit vouloir rester minorité » (18 janvier). — « Juste milieu » (10 février). — « Qu’est-ce qu’un député sans mandat ? 

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