Jasmin a adressé, en 1832, une pièce de vers français à Béranger, son patron naturel en notre littérature ; ces vers faciles et corrects, mais communs, prouveraient, s’il en était besoin, que le français est pour Jasmin une langue acquise, et que la couleur, l’image, la pensée, lui viennent en patois. […] La Fidélité agenaise, jolie romance sentimentale de Jasmin, jouit d’un succès populaire dans le pays, et prouve qu’avec une âme assez peu rêveuse et peu langoureuse, il a pourtant des éclairs de la sensibilité des troubadours.