Or, je crois et je vais essayer de prouver que les abonnés de ce journal ou de cette revue sont dans leur tort ; que le roman tel qu’ils le conçoivent et l’imposent est une œuvre fausse et néfaste ; que le roman pour les jeunes filles ne saurait être autre chose qu’un accident heureux, dans une littérature qui n’est pas faite pour elles. […] J’en ai assez dit pour prouver que la lecture du roman ne peut convenir à tout le monde, puisqu’elle demande une expérience personnelle de la vie et un sens exercé de la beauté.