Guizot admet les mêmes principes, les mêmes vérités, et il s’en sert pour prouver la révélation. […] Réciproquement, si l’on est autorisé à se servir de ces principes pour prouver la révélation, comment ne serait-on pas autorisé à s’en servir pour prouver Dieu ? […] D’une part, la certitude de la foi n’est pas incompatible avec l’erreur, comme le prouve l’exemple des fausses religions. […] Que faut-il donc pour prouver le christianisme de cette manière ? […] On aura beau établir que le péché originel est un fait, on n’aura pas prouvé par là que c’est un fait juste.