Il n’y a pas moins d’esprit dans ce qu’il dit sur le Faust, lorsqu’il montre que le dédain sarcastique et l’ironie amère de Méphistophélès sont des parties de mon propre caractère, aussi bien que la sombre activité toujours inassouvie du héros. » Ce fut précisément dans le temps où Goethe s’occupait avec tant d’intérêt du Globe, des articles d’Ampère et de ses amis, que le jeune homme, venant de Bonn où il avait passé quelques mois à germaniser, à suivre des cours, et méditant d’aller dans le Nord et en Scandinavie, fit sa visite attendue et prévue à la cour poétique de Weimar.