La rime a un charme propre et qui se suffit : l’on le voit par certaines chansons populaires et par ces rondes d’enfants où il n’y a que des assonances et aucune idée suivie. […] Ou plutôt cette théorie est vraie pour M. de Banville : c’est sa propre pratique érigée en précepte. […] Or l’essence de cette morale, ce qui lui est propre et la distingue de la morale naturelle, c’est assurément le mépris du corps, la haine et la terreur de la chair. […] Souvent le railleur souffre et se meurt de sa propre ironie. […] Brunetière s’enfermer dans un livre pour l’étudier en lui-même et le définir par son charme propre.