Ma demeure n’a pas toujours été dans un antre profond, au pied d’un chêne gémissant : il fut un temps où je m’asseyais aux fêtes du palais de Tor-Thoma ; mon père se plaisait à entendre ma voix : les jeunes guerriers suivaient des yeux ma démarche gracieuse et bénissaient la belle Nina. […] Mais ton fils ne t’entend point ; son sommeil est profond dans la tombe, et l’oreiller où il repose est enfoncé bien avant sous la terre. […] Aux chants d’Alpin la douleur s’éveilla dans nos âmes, mais le soupir le plus profond partit du cœur d’Armin. […] Carmor était auprès du vieillard. — Armin, lui dit-il, pourquoi ce soupir si profond ? […] que ton sommeil est profond dans la tombe !