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1542. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE LONGUEVILLE » pp. 322-357

Il aura peut-être agréable l’humiliation de mon cœur et l’enchaînement de mes misères profondes… Adieu, ma chère Mère, mes larmes m’aveuglent ; et s’il étoit de la volonté de Dieu qu’elles causassent la fin de ma vie, elles me paroîtroient plutôt les instruments de mon bien que les effets de mon mal. » M. de Grasse ne cessait aussi de lui écrire, et il l’avait fait avec une sorte d’éloquence, sur cette mort. […] Et cette parole, qui fut une flèche qui perça leur cœur, a tellement blessé le mien, que le sang coule encore de cette profonde plaie, et coulera longtemps, si Jésus-Christ par sa grâce n’arrête ce flux de sang… » Cette découverte qu’elle doit pour la première fois dans toute son étendue à M. […] » Si j’indique à côté de ce grand trait principal d’humilité les autres petitesses persistantes, c’est donc bien moins pour infirmer une pénitence si profonde et si sincère, que pour trahir jusqu’au bout les secrètes misères obstinées et les faux-fuyants de ces élégantes natures175.

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