Encore une fois, quel rapport y aurait-il là entre ces dînettes du génie chez soi et les gros bataillons de toute une littérature s’attablant bruyamment dans un phalanstère de cuisine attrayante, et consommant matériellement, non les perles de Cléopâtre, mais dix francs, pour produire intellectuellement d’autres perles et relever victorieusement l’esprit français sur la pointe de leurs fourchettes ! […] Les dîners pour le réveil de l’esprit français seront-ils moins heureux que les dîners du Caveau, qui ne réveillèrent pas non plus la gaîté française, mais qui, du moins, produisirent par mois leur ration de chansons lugubres ; car nous ne savons rien de plus triste que ces flons-flons païens, bachiques et grivois, enfantés par des têtes maniaques dans l’ivresse.