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359. (1878) La poésie scientifique au XIXe siècle. Revue des deux mondes pp. 511-537

Quelle suggestion d’idées nouvelles sur l’origine et la fin des êtres, sur le principe et la destinée de l’homme ! […] Il repousse également le matérialisme et le spiritualisme comme de pures hypothèses, accordant d’une part aux spiritualistes que les phénomènes moraux n’ont pas leur principe dans les phénomènes physiques, bien qu’ils y aient leurs conditions ; d’autre part, aux matérialistes, que rien n’autorise à distinguer substantiellement le monde moral du physique. […] Quand nous parlons de cause, de substance et de fin, nous employons des notions et des principes qui ne sont applicables « qu’aux objets dont l’essence est assimilable à l’essence humaine ». […] Les deux Principes se disputent la Terre qui vient de naître. […] Mais en même temps l’autre principe, celui du Bien, travaille infatigablement à réparer tous ces désastres.

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