Jean BECQUEREL, Le principe de relativité et la théorie de la gravitation, p. 52. […] On sera évidemment tenté de nous objecter qu’en principe il n’y a pas de simultanéité à distance, si petite que soit la distance, sans une synchronisation d’horloges. […] Bref, l’imprécision diminuant toujours, nous trouverions, en fin de compte, un système de simultanéités savantes indépendant des simultanéités intuitives : celles-ci ne sont que des visions confuses, approximatives, provisoires, de celles-là. » — Mais ce raisonnement irait contre le principe même de la théorie de la Relativité, lequel est de ne jamais rien supposer au-delà de ce qui est actuellement constaté et de la mesure effectivement prise. […] Qu’on s’y rallie, je le veux bien ; mais il ne faudra pas oublier que c’est une métaphysique, et une métaphysique fondée sur des principes qui n’ont rien de commun avec ceux de la Relativité.