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1799. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « MÉLEAGRE. » pp. 407-444

C’était bien là, en effet, le souci principal de Scaliger ; il met au-dessus de tout ce qu’il appelle virgilianam diligentiam, et, après avoir soupçonné les nombreux larcins lyriques d’Horace, il conclut en disant : « Puto tamen eum fuisse Græcis omnibus cultiorem. » — Comparant, ainsi que nous l’avons fait (Voir l’article précédent, page 382), la description de la nuit dans Apollonius à celle de Virgile, lequel en a omis pourtant certains traits énergiques, il juge le ton d’Apollonius vulgaire et presque bas (vulgaria, inquam, hæc, et plebeia oratione), tandis que Virgile en cet endroit lui paraît plutôt héroïque ; déjà le noble avant tout.

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