L’Académie des Inscriptions avait proposé d’examiner quel était, à l’avénement de saint Louis, l’état du gouvernement et de la législation en France, et de montrer, à la fin du même règne, ce qu’il y avait d’effets obtenus et de changements opérés par les institutions de ce prince. […] Cet ouvrage, qui, avec celui de M rthur Beugnot, partagea le prix de l’Académie, et qui parut l’année suivante (1822) dans une forme plus développée et sous ce titre : De la Féodalité, des Institutions de saint Louis et de l’Influence de la Législation de ce prince, indiquait déjà tout l’avenir qu’on pouvait attendre de M ignet comme historien philosophe et comme écrivain.