L’épigramme perpétuelle contre ce que j’aimais me blessait au cœur ; c’était un salon de la Ligue, où les princes jouaient à la popularité. […] Un étranger, remarquable par sa naissance, son opulence et sa mélancolique beauté, le prince italien Pignatelli, jouissait d’une plus intime familiarité dans la maison et passait à tort pour inspirer la passion qu’il ressentait en silence. […] » Ces derniers mots furent prononcés avec un accent de chagrin et avec un pli d’irritation sur les lèvres qui me prouva que son prétendu rôle de prince démocratique lui restait lourd sur le cœur.