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597. (1894) La bataille littéraire. Sixième série (1891-1892) pp. 1-368

Le prince ne se retournera pas dans son lit, il se lèvera tout de suite (sogleich), se mettra à genoux, récitera la petite prière ; puis, au galop (geschwinn), il se chaussera, se lavera la figure et les mains, mais sans employer le savon ; il retire son casaquin et se fera peigner, mais non poudrer. […] Alors le prince, au galop (geschwind), se lave le visage et les mains, en se servant du savon pour les mains seulement. […] Le prince dispose de son temps jusqu’au coucher, comme il lui plaît, « pourvu qu’il ne fasse rien qui soit contraire à la volonté de Dieu ». […] Je le vois assez clairement sortant de France après le 10 août, « ne voulant pas se perdre » avec un prince qui n’avait pas su se laisser sauver, adressant, de Londres ou de Philadelphie, de belles lettres au peuple français pour lui conseiller la justice et la clémence. […] Arrivent les premières années de Louis-Philippe, son éducation par Mme de Genlis, les marques de sa précoce intelligence et de sa bonté de cœur ; puis ce sont les événements de Varennes pendant lesquels il sauve de la mort, par son énergie, deux prêtres que la populace voulait égorger ; belle action qui lui vaut une couronne civique ; cette couronne est maintenant au château d’Eu, dans la salle d’études des jeunes princes.

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