Elle y retrouve deux bons petits princes, Agénor et Cléomène, qui ont jadis été ses amoureux et qui se sont tués de désespoir. […] La maladroite vertu du jeune prince vient déranger les plans du vizir, et le Sultan, qui veille de loin, fait tout étrangler. […] Mais il a compté sans la fierté du jeune prince et surtout sans son amour pour Atalide. […] Il m’a semblé que l’excellent tragédien a très sagement pris pour modèle idéal, afin d’y conformer son jeu, sa diction et toute son allure, l’Hamlet incomplet, mais clair, défini par Gœthe dans Wilhelm Meister, et qu’il a esquivé ou atténué tout ce qui, dans le personnage du prince danois, reste en dehors de cette célèbre définition. […] Mais, maintenant que j’y songe, cela prouve peut-être que le caractère du prince danois n’est pas tout à fait aussi suivi que je le disais tout à l’heure.