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103. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. (Suite) »

Ce prince resta d’abord indifférent et même étranger à toutes ces démarches ; il regrettait profondément sa défunte épouse et ne se soumettait qu’à regret et même avec répugnance à la raison d’État qui l’obligeait à la remplacer si promptement ; il avait peine à se faire au mot d’ordre de la situation : La dauphine est morte ! […] Elle a toujours été mon inclination, et il y a longtemps que je lui destine la couronne de France, qui est un morceau assez beau ; et le prince qui la portera un jour est beau aussi (??). […] Je sais le respect qui est dû aux princes de la maison de France, et je ne m’en écarterai jamais ; que le roi les déclare tous généralissimes de ses armées au berceau, je n’ai rien à dire ; mais que M. le prince de Conti ait acquis ce titre comme une récompense de services, je crois avoir droit de me plaindre. […] Le prince, homme d’esprit, n’avait pas l’étoffe d’un capitaine, et quand il l’aurait eue, les deux rivaux très probablement n’en eussent pas été mieux ensemble. […] Vous savez qu’il a donné à M. le prince de C.

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