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1302. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXIVe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (5e partie) » pp. 65-128

Elle prit, comme elle l’avait fait au 10 août, cette dictature que personne n’osait prendre encore dans la Convention. […] Malgré le soin qu’elle avait pris de sa toilette, le délabrement de sa robe, le linge grossier, l’étoffe commune, les plis froissés, déshonoraient son rang. […] Le valet du supplice la prit par les cheveux et fit le tour de l’échafaud en l’élevant dans sa main droite et en la montrant au peuple. […] L’aspect de la foule qui couvrait la place et le roulement des tambours à son approche lui firent relever la tête, de peur qu’on ne prît sa tristesse pour de la faiblesse. […] Il prit les opinions extrêmes pour un asile.

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