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1807. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIe entretien. Littérature latine. Horace (1re partie) » pp. 337-410

C’est dans l’épode seizième du premier livre des Épodes. […] Odes, épîtres, satires, épodes, toute sa poésie dans ses premières années n’est que le calendrier anecdotique des amours et des scandales célèbres de Rome. […] Il y avait de l’Arétin dans ses premiers vers, il n’y eut que du Pindare et de l’Anacréon dans les derniers. […] Il revient avec délices dans plusieurs de ses compositions sur ces flots de Tarente et sur cette fontaine de Blandusie qui avaient pour lui la saveur des premiers souvenirs. […] Le mot qui résume le mieux le nom d’Horace est amabilité ; il n’est pas grand, il n’est pas sublime, il n’est pas passionné, il n’est pas sérieux, il est même rarement tendre, mais il est aimable ; et la postérité, qui le récompense à bon droit de lui plaire, l’admettra à jamais au premier rang des hommes de bonne compagnie.

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