Ensuite, je m’étonne qu’il y ait des gens qui traitent les réalistes de simples photographes, alors que combattent dans leurs rangs les deux écrivains modernes qui peuvent le plus justement se prétendre des peintres. […] Zola prétend observer la vérité et assure que ses livres en sont ourdis. […] Chez nous on écrit aussi des livres anodins et douceâtres ; seulement leurs auteurs prétendent intéresser tous les âges, quand en réalité ils ne font que les ennuyer tous. […] Je pourrais me flatter de connaître quelques-unes de leurs œuvres, mais qui pourrait prétendre les avoir toutes lues ? […] Ses épousailles avec le réalisme le préserveront de la tentation de se faire dans ses romans le champion de la libre pensée, du système constitutionnel, choses que je ne prétends pas juger ici, mais qui, dans les admirables livres de Galdos, sont trop la raison d’être de ses livres.