/ 1981
188. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

Wagner prétend que Liszt, en écrivant cette symphonie, avait en vue un auditoire composé exclusivement de tous ces hommes remarquables qu’il avait connus à Paris vers 1830, poètes, peintres, savants… Wagner conçut Tristan pour un public de Brésiliens ! […] Or, on se fonde sur cette phrase pour prétendre que Wagner a déclaré que Tristan est son œuvre la plus parfaite ! […] il n’a eu de système, ni de théorie ; jamais il n’a prétendu imposer une forme définitive à l’art. […] On souvent prétendu que Wagner avait dans Tristan, abandonné « son système d’allitération ». […] En effet, à mesure que le sens des phrases diminue, ils prétendent y découvrir plus clairement ses théories ; et lorsque la phrase n’a plus aucune signification logique et qu’en outre nous n’en percevons que quelques mots épars, ils nous disent : « Eh bien, vous voyez ; ça, c’est la philosophie de Schopenhauer ! 

/ 1981