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284. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — III »

A une époque où les renommées littéraires se font et s’entretiennent par d’habiles réclames, où nous voyons avec tristesse des hommes que leur talent seul suffirait à rendre glorieux, pris de la rage de s’exhiber en public, eux, leur famille et leurs animaux domestiques, — c’était un spectacle salutaire que celui de ce philosophe sans cesse occupé à dérober aux regards des marchands de publicité sa vie de labeur et d’étude. »‌ Voilà qui est parfaitement dit ; je me hâte d’y souscrire, pour reprendre bien vite le droit de présenter quelques objections.‌ […] Barrès paraissait rêver. » Comme dit Sainte-Beuve, il y a des coins de vérité qu’on présentera plus agréablement sous un léger voile.‌

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