/ 2003
960. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXVIIIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe » pp. 81-160

Autrefois un baiser du divin amour descendait sur moi dans ce recueillement solennel du dimanche ; le bruit des cloches remplissait mon âme de pressentiments, et ma prière était une voluptueuse extase ; une ardeur sereine, ineffable, me poussait à travers les bois et les champs, et là, seul, je fondais en larmes, et je sentais comme éclore en moi tout un monde. […]Poussé par Méphistophélès, il finit par glisser la cassette dans l’armoire. — Ils s’évadent sans être vus. […] Il nourrit dans ma poitrine une ardeur insatiable qui me pousse sans cesse vers cette douce image (Marguerite).

/ 2003