Or, Leopardi s’efforce de pousser sa pensée dans cette direction, d’enfermer ses sentiments dans une absorbante unité. […] Comme Satan, doit-il rendre son ange de lumière au démon des ténèbres et employer contre Dieu la puissance que Dieu lui a donnée, faisant qu’Astarté et Moloch poussent ensemble des millions d’innocentes vies dans les étreintes du péché ? […] La loi de la différenciation nous enferme dans ses domaines étroits de plus en plus et nous pousse à nous eu contenter. […] Les mots, qui en poussent d’autres au scepticisme par toutes les idées contingentes qu’ils soulèvent, l’ont conduit directement à la foi. […] » — En présence de son œuvre, on ne peut s’empêcher, je ne dirai pas de pousser le même cri d’enthousiasme, mais bien de s’écrier : « Voilà qui est méridional !