N’est-ce pas un Jésuite qui a poussé ce cri d’alarme : « L’histoire est la perte de celui qui l’étudié. » Les belles-lettres sont moins dangereuses : mais encore sied-il de les aborder avec précaution. […] » C’est l’abbé Delille156 qui prononce ces paroles en pleine Académie et il est difficile de pousser plus loin l’hyperbole. […] Il a aussi poussé les esprits vers un certain genre de qualités et de défauts littéraires. […] Les jeunes conquérants de la Pléiade n’ont qu’un souci : pousser au tombeau toutes ces vieilleries qui ne meurent pas assez vite. […] C’est de pousser en avant les esprits que les Académies tirent en arrière ou voudraient maintenir au repos.