La condamnation totale de la nature pousse à l’excès, ici comme si souvent dans les Pensées, une méfiance, par elle-même très sage, contre cette disposition que la langue médicale d’aujourd’hui appelle d’un terme où se retrouve, barbarisé, précisément le mot de la phrase pascalienne : l’égotocentrisme. […] Si la qualité magnifique de sa nature l’a maintenu dans une atmosphère de hauteur et de sérénité incomparable, c’est à la manière d’un chêne qui pousse en vigueur et en beauté parce que son germe le portait ainsi.