Il y ajouta les couleurs et les expressions, et ce fut, soutenu par cet appui solide à la réalité, qu’il put pousser ses personnages à l’extrême de leurs caractères et même jusqu’à une certaine exagération systématique, sans leur enlever, pour cela, cet aspect de vie et de vérité qui rend si naturels à la fois et si typiques une Merteuil et un Valmont. […] Quoi donc de plus logique que de pousser à l’extrême les conséquences de cette promiscuité volontaire ? […] Dans le jardinet de l’Arsenal, un rameau de lilas ou quelques plants d’hortensias poussés là, malgré les poussières parisiennes, au bruit des voitures et des tramways, le ravissaient pendant des heures, autant que l’eussent pu faire les arbustes les plus singuliers et les plus précieuses orchidées de l’Ile natale.