L’Italie des Italiens est le dernier livre de Mme Colet, et grâce aux événements qu’elle retrace et qu’elle rend très suspects, en les racontant, comme elle les raconte, car quelle est sa moralité pour qu’on la croie ? […] Et à commencer par son roman intitulé Lui, ce scandale, imité d’un autre scandale, dont les personnages, aux noms seulement défigurés pour qu’on les reconnaisse tous, ne vivent plus maintenant, à l’exception d’un seul… Ce qui prouve la radicale nullité des femmes, en fait d’invention, c’est qu’elles n’ont dans la tête qu’un roman et c’est le leur, celui de leur vie : Mme Golet n’a pas fait exception à cette loi.