Le poète s’adresse d’abord aux envahisseurs du sol sacré ; puis à Jéhovah, qu’il fait parler par sa propre bouche pour rendre confiance à Saül ; puis à Saül auquel il se substitue tout à coup pour lui faire tenir un langage royal et rassurant pour lui-même et pour son peuple ; puis aux ennemis, de nouveau, pour qu’ils se repentent, se soumettent et se résignent à la domination du choisi, de l’élu, du sacré, c’est-à-dire de Saül ! […] « Qu’est-ce que l’homme, fils de la mort, pour que tu penses à lui ? Qu’est-ce que le fils de l’homme, pour que tu t’en souviennes ? […] « Tes ennemis élèvent leur drapeau contre tes propres drapeaux pour qu’on les aperçoive de loin, comme le bûcheron qui élève la cognée au-dessus de sa tête dans une épaisse forêt.