Dimanche 26 février Rodin m’avoue que les choses qu’il exécute, pour qu’elles le satisfassent complètement, quand elles sont terminées, il a besoin qu’elles soient exécutées tout d’abord, dans leur grandeur dernière, parce que les détails qu’il y met à la fin, enlèvent du mouvement, et que ce n’est qu’en considérant ces ébauches dans leur grandeur nature, et pendant de longs mois, qu’il se rend compte de ce qu’elles ont perdu de mouvement, et que ce mouvement, il le leur rend, en leur détachant les bras, etc., etc., en y remettant enfin toute l’action, toute l’envolée, tout le détachement de terre, atténués, dissimulés par les derniers détails du travail. […] » s’est attiré une réponse à peu près semblable à celle-ci : « Pardon, monsieur, nous ne sommes pas assez intimes, pour que vous me parliez ainsi !