La correspondance que Bussy entretint pendant son long exil avec un nombre assez considérable d’amis, hommes et femmes, restés pour lui attentionnés et fidèles, a du prix pour l’histoire du temps, et il ne lui manque, pour être tout à fait intéressante, que de trouver un éditeur, un Walckenaer ou un Monmerqué qui en répare le texte, y restitue, s’il est possible, bien des noms propres marqués par de simples et impatientantes étoiles, et qui donne des éclaircissements sur les personnages. […] « Tout ce que vous connaissez de vieux et de jeunes courtisans, lui écrit-on, vont à la guerre. » Bussy veut faire comme les autres ; il écrit au duc de Noailles : « Est-il possible que je la voie sans y être !