Il était jaloux de cette Carthage enfermant Salammbô, comme de quelqu’un qui l’aurait possédée. […] n’a-t-il donc pas lu Aristote, parlant de la sagesse de cette Constitution qu’il compare à celle de Lacédémone et au gouvernement de Crète, et qui les trouve tous trois supérieurs à tous les gouvernements connus : « Les Carthaginois en particulier, dit-il, possèdent des institutions excellentes, et ce qui prouve bien la sagesse de leur Constitution, c’est que, malgré la part de pouvoir qu’elle accorde au peuple, on n’a jamais vu à Carthage, chose remarquable !