Tant qu’il ne s’agit que du sentiment, on reste dans la sphère intérieure du moi, où ne se pose jamais le problème de la réalité objective de nos sentiments et de nos idées. […] Cela posé, de quoi s’agit-il dans la question qui nous occupe ? […] Il pose donc en regard l’une de l’autre la thèse de la liberté et l’antithèse de la nécessité, appuyant celle-ci sur la loi de causalité qui régit toute la nature, celle-là sur une loi de la raison. […] De la loi morale, qu’il semble poser comme une vérité a priori indépendante de toute autre.