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10. (1890) L’avenir de la science « II »

Le problème se pose de lui-même et en vertu de cette faculté qu’a l’homme d’aller au-delà du phénomène qu’il perçoit. […] Dès qu’il pense, il cherche, il se pose des problèmes et les résout ; il lui faut un système sur le monde, sur lui-même, sur la cause première, sur son origine, sur sa fin. […] Cela est très vrai ; mais c’est poser la thèse d’une façon dangereuse. […] Un petit procédé pour se former le bon sens, une façon de se bien poser dans la vie et d’acquérir d’utiles et curieuses connaissances. […] Il est téméraire de poser des bornes au pouvoir réformateur de la raison et de rejeter quelque tentative que ce soit, parce qu’elle est sans antécédent.

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