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937. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Eugène Gandar »

Un portrait ou caractère de Gandar, résumé dans son esprit et dans son originalité, pourrait exactement s’intituler Gandar, ou la Parfaite École du professeur, de celui qui se destine à l’être. […] Gandar, qui a si bien rendu toute justice au Dante, n’est pas injuste pour l’Arioste, pas plus que tout à l’heure pour Sheridan, et, à l’occasion des ouvrages du Titien réunis à l’Exposition de Manchester, et d’une suite de portraits excellents, il écrivait : « Le meilleur de tous, et l’une des peintures les plus parfaites de toute cette Exposition, est un portrait de l’Arioste. […] Particulièrement j’ai fait un portrait d’Hamlet qu’on a fort applaudi ; on m’a dit que c’était ma meilleure leçon. » Et encore : « (12 juin 1858.)… Depuis trois ou quatre mois, j’ai beaucoup, beaucoup gagné.

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