Le peintre Latour avait fait son portrait. […] Personne n’était en état de soutenir un assaut avec lui ; il avait la repartie terrassante, prompte comme l’éclair et plus terrible que l’attaque Les gens de lettres avaient peu de liaison avec Piron ; ils craignaient son mordant… Lorsqu’il était quelque part, tout était fini pour les autres ; il n’avait point de conversation, il n’avait que des traits. » Certes, un portrait si plein de feu, auquel il faut joindre, pour le compléter, la vue de l’excellent buste de Piron par Caffieri, qui est au foyer de la Comédie-Française, ne diminue pas l’idée qu’on peut se faire à distance de ce parfait original. […] Voir les Portraits intimes du XVIIIe siècle (deuxième série), par MM. de Goncourt, p. 55. […] Ce vilain coloris (du busie) irait comme de cire sur le portrait de Voltaire, qui ne se nourrit et ne s’abreuve de haut en bas que d’électuaires, d’eaux minérales et de décoctions.