Le portrait de Joseph de Maistre ne révèle pas une connaissance profonde des Soirées de Saint-Pétersbourg. […] Puisque M. de Lamartine nous raconte sa vie, nous ne pouvons trouver mauvais qu’il nous offre le portrait d’une femme savante, si cette femme a joué dans sa vie un rôle important, si elle a laissé dans son cœur une trace profonde. […] Le premier livre des Nouvelles Confidences n’est qu’une galerie de portraits. […] Il y a, dans ce premier livre même, quelques portraits tracés avec habileté. Les mille riens dont se compose la vie de province sont parfois peints avec des couleurs très vraies ; la vérité même de ces portraits, le plaisir que l’auteur prend à les multiplier, accusent de plus en plus la stérilité du sujet qu’il a choisi, ou plutôt l’absence réelle du thème qu’il s’obstine à traiter.