/ 1755
572. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXIXe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (1re partie) » pp. 241-314

Qui pourrait dire enfin si Goethe, l’homme essentiellement et véritablement progressif, qui doutait de tout, même de Dieu et de l’immortalité, à vingt-huit ans, aurait écrit à quatre-vingt-deux ans le portrait de Faust, le héros du scepticisme ? […] Méphistophélès, portrait de Goethe au fond, fut l’indifférence railleuse entre le bien et le mal, l’éternel blasphème de l’humanité, représentée par la jeune et infortunée Marguerite. […] J’eus avec le jeune Goethe un entretien très vif sur le Portrait de Houvald10, joué au théâtre quelques jours auparavant. […] Le Portrait est une de ses meilleures pièces. » 11. […] « “Et il exposa avec beaucoup de détails l’inconvenance qu’il y avait à montrer ce conquérant faisant de lui-même un portrait complètement défavorable.

/ 1755