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240. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Molière »

Il y en a qui ne vont point sans leurs mains, mais on peut dire de lui qu’il ne va point sans ses yeux ni sans ses oreilles. » Il est aisé, à travers l’exagération du portrait, d’apercevoir la ressemblance. […] Alceste serait le portrait de M. de Montausier, le Bourgeois Gentilhomme celui de Rohault, l’Avare celui du président de Bercy ; que sais-je ? […] Je crois à ce que dit Molière des prétendus portraits dans son Impromptu de Versailles, mais par des raisons plus radicales que celles qu’il donne. Il y a des traits à l’infini chez Molière, mais pas ou peu de portraits. […] Le grand nombre superficiel salue au passage un trait de sa connaissance et s’écrie : « C’est le portrait de tel homme. » On attache pour plus de commodité une étiquette connue à un personnage nouveau.

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