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14. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DISCOURS DE RÉCEPTION A L’ACADÉMIE FRANÇAISE, Prononcé le 27 février 1845, en venant prendre séance à la place de M. Casimir Delavigne. » pp. 169-192

Il résultait parfois de ce partage d’occupations quelques erreurs de chiffres dans sa tâche habituelle : on cite tel cheval dont le chiffre fut porté, par mégarde, à la colonne des 10,000, au lieu de celle des 1000. […] Un de ses ministres d’alors, un de vos illustres confrères d’aujourd’hui55, eut l’une des premières copies et la porta au Château. […] La vogue des Messéniennes devait porter naturellement le jeune auteur vers d’autres applaudissements : Casimir Delavigne y avait de tout temps songé. […] Si quelque chose pouvait ajouter à leur éclat, c’était la manière dont il le portait : aimable, naïf, rougissant, on aurait cru voir une jeune fille plutôt qu’un des héros de la popularité. […] La Révolution de 1830 portait au pouvoir tous les amis de Casimir Delavigne, et elle semblait du même coup devoir porter avec elle son poëte bien-aimé, son chantre favori, celui dont elle avait redit les refrains au premier jour du triomphe.

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