Les millionnaires parlent de la jouissance de dîner au bouillon Duval et de porter des sabots à la campagne. […] C’est curieux… On reste même auteur là, on sent son cœur se porter en avant dans la poitrine, comme pour porter secours à ces mauvais cabots, à leur mémoire qui trébuche, aux estropiements imbéciles de votre style… Le public m’a paru tout prendre assez bien. […] — De grands événements sont souvent confiés à de petits hommes, comme ces diamants que les joailliers de Paris donnent à porter à des gamins. […] Et c’étaient, à la queue des grands sonneurs de buccines, de petits sonneurs de cymbales qui écoutaient leur cuivre contre leur oreille ou en envoyaient au ciel le bruit strident, et derrière eux encore le cortège de petites bouches enfantines paraissant bêler un amoureux plain-chant, le plain-chant d’un gros livre de lutrin que portaient deux petits chanteurs. […] Aussitôt après, le baron Portai tâtait le pouls au Roi et lui disait : « Petit, petit, petit !