/ 2374
886. (1884) Propos d’un entrepreneur de démolitions pp. -294

Il y a du cœur malade, du cœur mourant, du cœur qu’on porte en terre et qui bat contre son cercueil. […] Il se recommandera d’elle, toujours, quand il lui faudra produire un atome de sa liberté, comme les prisonniers se recommandent de leurs chaînes pour enfoncer les portes de leur prison. […] Ils sont à nous tous les pleurants, tous les souffrants, tous les crucifiés et tous les désespérés de la vie, tous ceux enfin qui ont battu de leur cœur contre l’infrangible porte des cieux. […] La chose qu’ils désignent, — chose toute moderne, toute française et qui porte dans son nom sa propre condamnation, — est absolument l’œuvre de Louis Veuillot. […] Il y soulève assez de lâches envies et de basses colères pour n’avoir pas à redouter d’être obscur si le fier artiste qui le porte pouvait être avide de cette clameur imbécile qu’on accepte pour de la gloire.

/ 2374