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390. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1860 » pp. 303-358

Au premier nous frappons à une porte d’appartement. […] Et revenant à la province, Colardez nous esquisse des figures pantagruéliques des vieux temps de la Haute-Marne, où nos aïeux, du matin au soir, toujours prêts à boire, nos aïeux restaient sur le banc de pierre de leur porte à raccrocher des buveurs, tandis que leurs dignes épouses se faisaient des noirs au visage, en buvant à la cave un coup du vin, et remontaient trébuchantes. […] » Vendredi 7 Berlin… En sortant de Kroll, la voiture m’emporte à travers des rues de palais, sur le petit pavé bruyant, je ne sais où, à une porte éclairée où il y a une affiche. […] La porte du fond parfois s’ouvre, et des femmes entrent, marchent avec des pas de revenants, et s’asseyent. […] Ce qui venait a ouvert la porte du cintre, et deux femmes, dont l’une, une chandelle à la main, se sont trouvées dans la grande salle.

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