le plus profond politique de son siècle ne mettait dans ses drames que des fadeurs et des niaiseries, et un petit avocat de Rouen, un homme obscur enseveli dans son cabinet, étalait dans ses pièces les plus grands intérêts et la plus profonde politique. […] A quel point une fausse politique ne peut-elle pas dégrader le cœur ! […] Cette politique, au fond assez naturelle, n’est ni intéressante ni théâtrale. […] Voltaire ne cesse de répéter que la politique est froide et ennuyeuse au théâtre. […] Du reste, le tableau de la politique romaine dans les cours des rois, le tableau du courage et de la grandeur d’âme d’un jeune prince et d’une jeune princesse qui bravent cette politique, peut assurément être regardé comme un grand tableau.