J’aime à traverser des abîmes, à franchir des précipices… Je ne sais à quel degré de talent je pourrai m’élever dans mes ouvrages ; mais, si la nature m’a donné une façon particulière de la voir et de la sentir, je tâcherai de la manifester franchement, sans autre poétique que celle de la nature, avec une douceur d’enfant ou une violence de tourbillon. […] N’ayant pas eu la force et l’art de se créer une langue poétique à son usage, il n’y a qu’en prose, et dans ce qui saute du cœur sur le papier, que le poète s’est montré tout à fait lui-même. […] Parlant des petites pièces familières qu’il adressait à son Caveau et à ses dieux Pénates, à sa Musette : « Il y a dans mon clavecin poétique, disait-il, des jeux de flûte et de tonnerre : comment cela va-t-il ensemble ?