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389. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre VII. »

Chez une race mobile, enthousiaste, charmée des fêtes et des plaisirs comme de la gloire, ce génie prend part à tout : il commence où cesse le récit épique ; il donne à l’hexamètre majestueux l’accompagnement d’un second vers plus court, et, gravant ainsi la pensée, soutient le son poétique par l’accent musical. […] Dans la leçon morale, quelle grandeur poétique ! […] Solon, poëte si élevé et si pur, dans le petit nombre de vers conservés comme des dates principales de sa vie, était contemporain de Thespis et n’assista qu’au premier réveil poétique d’Athènes.

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